Dans cette approche, nous mettons un point d’orgue à mieux « raisonner » l’emploi des pesticides, ainsi d’ailleurs que celui des fertilisants sur nos sols.
C’est pourquoi, nous pratiquons la confusion sexuelle afin de bannir tout usage de pesticides et pour cela nous sommes même un collège de viticulteurs a le pratiquer sur la même zone en action collective. Il s’agit de déposer des capsules de féromones dans les vignes afin de confuser sexuellement les insectes mâles et femelles pour qu’ils ne se reproduisent pas et du coup éviter toute utilisation de pesticides.
Notre action ne s’arrête pas là, nous travaillons avec un centre équestre pour récupérer le fumier de cheval et l’épandre dans les vignes afin de fertiliser les sols dans le but de réduire les apports autres que nous limitons au strict minimum.
L’enherbement naturel d’un rang sur deux favorise aussi la rétention d’eau dans les sols et donc une plus grande concentration d’éléments minéraux nutritifs et essentiels à la bonne santé de la vigne. Il évite aussi trop de passage dans les vignes avec des appareils mécanisés puisque nous portons notre action que sur la moitié de chaque parcelle et réduisons le temps passé dans celles-ci.
Avec les rangs en espace alterné cela permet de maintenir aussi une biodiversité nécessaire favorisant le bon développement de l’écosystème de la vigne. Cela permet aussi d’éviter une prolifération de la maladie en laissant le vent s’engouffrer plus facilement entre les rangs empêchant l’humidité de trop s’installer, ce qui est un facteur de maladie dans les vignes.
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